Pour atténuer les tensions qui risquent de se produire en matière de renouvellement, l’Acaps est disposée à reporter l’application de la provision pour risque tarifaire si le marché le demande.
Les négociations entre les assureurs et leurs clients « entreprises » devraient être tendues en pleine période de renouvellement des contrats. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que le régulateur des assurances « suit de près les renouvellements à la fois en termes de volume et de tarification ».
Ce dernier s’attend à ce que « les branches maladie et AT soient plus fortement impactées que les autres ». Le journal affirme que « le régulateur peut indirectement influer sur l’évolution des tarifs appliqués même s’ils relèvent des tractations entre l’assureur et son client ». Il soutient que « le déficit structurel des branches Maladie et AT a poussé l’Acaps à instaurer une provision pour risque tarifaire ». Il s’agit de constituer une provision en cas de depassement du seuil de 100% du ratio combiné qui sera levée une fois revenue à l’équilibre.
« Cette mesure concerne aussi la branche automobile », fait savoir le quotidien qui évoque la tarification sur cette branche. Il assure que « l’Acaps dispose des moyens juridiques d’ouvrir les critères de tarification par simple décision ». L’Économiste estime que le système de bonus/malus en vigueur aujourd’hui est « très limité ». Il pense que « la tarification à priori doit tenir compte du risque intrinsèque à chaque profil » et souligne que « le régulateur va fixer des limites, de sorte à ce que les changements qui seront introduits n’entraînent pas un mouvement brutal des tarifs, surtout à la hausse, pour certains profils ».
Rachid Al Arbi le 15/10/2020 –