Un air de nouveauté se fait entrevoir à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). En plus de la nomination de Hassan Boubrik comme directeur général, une nouvelle réforme concernant le salaire plafond de cotisation pourrait entrer prochainement en vigueur.
Convenu dans le cadre du dialogue social entre l’Etat et les syndicats, le salaire plafond de la cotisation qui sert de base au calcul de la pension vieillesse des retraités du secteur privé devrait augmenter, pour passer de 6.000 à 8.000 dirhams.
Une résolution qui permettrait de revoir à la hausse le montant maximal de la retraite pour atteindre 5.500 dirhams, au lieu des 4.200 dirhams actuels, et ainsi améliorer la pension des retraités du secteur privé, dont 65% perçoivent actuellement des montants inférieurs à la pension maximale.
En effet, le salaire plafond pour les cotisations actuelles, fixé à 6.000 dirhams, défavorise grandement les employés percevant un salaire supérieur. Si bien que même s’ils remplissent toutes les conditions préétablies, dont l’accomplissement de 3.240 jours de cotisation, ils n’atteindront que 4.200 dirhams de pension à leur retraite.
Notons que cette problématique a été au centre des réflexions de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pendant plusieurs années. Pour y remédier, la CNSS a créé une commission interne chargée de mener une étude afin de déterminer des solutions tangibles à même de perfectionner le système de cotisations.
Des statistiques qui en disent long sur la situation socio-économique des retraités
Il ressort des statistiques de la CNSS que 6.577 bénéficiaires seulement perçoivent une pension de vieillesse de plus de 4.000 dirhams. Le montant moyen de la pension de vieillesse est de 1.620,43 dirhams. Il convient de noter que cette moyenne est toutefois supérieure au montant moyen de toutes les pensions, versées par la CNSS à 365.107 bénéficiaires au total, établi à 1.114,95 dirhams.
Ainsi, ils sont 77.375 bénéficiaires à encaisser une pension inférieure à 600 dirhams. Un effectif de 111.851 parmi eux perçoit un montant compris entre 600 et 1.000 dirhams et 101.468 des pensions allouées varient de 1.000 à 2.000 dirhams.
il en ressort également que la moyenne des salaires déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale se situe à 3.000 DH. Ce qui pourrait expliquer les montants de pensions qui demeurent très bas.
Une institution qui souffre de plusieurs maux
Cette caisse, qui a fait polémique pendant des années, n’a pas été épargnée par la crise liée à la pandémie. En raison de celle-ci, la CNSS a enregistré une baisse considérable des contributions en 2020, et a été particulièrement sollicitée pendant plus d’un an. Certains médias révèlent une perte de fonds qui atteindrait les 440 milliards.
Des difficultés auxquelles devra faire face Hassan Boubrik, nouveau directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale, nommé par SM le Roi, lors du Conseil ministériel tenu jeudi 11 février. Une nomination qui a été initiée par le ministre du Travail et de l’Insertion Professionnelle, Mohamed Amakraz. Hassan Boubrik, qui a longuement milité pour une réforme fondamentale des pratiques, devra mettre en atout ses qualités de gestionnaire afin de remédier à la crise des réserves de la caisse de retraite.
Une résolution qui permettrait de revoir à la hausse le montant maximal de la retraite pour atteindre 5.500 dirhams, au lieu des 4.200 dirhams actuels, et ainsi améliorer la pension des retraités du secteur privé, dont 65% perçoivent actuellement des montants inférieurs à la pension maximale.
En effet, le salaire plafond pour les cotisations actuelles, fixé à 6.000 dirhams, défavorise grandement les employés percevant un salaire supérieur. Si bien que même s’ils remplissent toutes les conditions préétablies, dont l’accomplissement de 3.240 jours de cotisation, ils n’atteindront que 4.200 dirhams de pension à leur retraite.
Notons que cette problématique a été au centre des réflexions de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pendant plusieurs années. Pour y remédier, la CNSS a créé une commission interne chargée de mener une étude afin de déterminer des solutions tangibles à même de perfectionner le système de cotisations.
Des statistiques qui en disent long sur la situation socio-économique des retraités
Il ressort des statistiques de la CNSS que 6.577 bénéficiaires seulement perçoivent une pension de vieillesse de plus de 4.000 dirhams. Le montant moyen de la pension de vieillesse est de 1.620,43 dirhams. Il convient de noter que cette moyenne est toutefois supérieure au montant moyen de toutes les pensions, versées par la CNSS à 365.107 bénéficiaires au total, établi à 1.114,95 dirhams.
Ainsi, ils sont 77.375 bénéficiaires à encaisser une pension inférieure à 600 dirhams. Un effectif de 111.851 parmi eux perçoit un montant compris entre 600 et 1.000 dirhams et 101.468 des pensions allouées varient de 1.000 à 2.000 dirhams.
il en ressort également que la moyenne des salaires déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale se situe à 3.000 DH. Ce qui pourrait expliquer les montants de pensions qui demeurent très bas.
Une institution qui souffre de plusieurs maux
Cette caisse, qui a fait polémique pendant des années, n’a pas été épargnée par la crise liée à la pandémie. En raison de celle-ci, la CNSS a enregistré une baisse considérable des contributions en 2020, et a été particulièrement sollicitée pendant plus d’un an. Certains médias révèlent une perte de fonds qui atteindrait les 440 milliards.
Des difficultés auxquelles devra faire face Hassan Boubrik, nouveau directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale, nommé par SM le Roi, lors du Conseil ministériel tenu jeudi 11 février. Une nomination qui a été initiée par le ministre du Travail et de l’Insertion Professionnelle, Mohamed Amakraz. Hassan Boubrik, qui a longuement milité pour une réforme fondamentale des pratiques, devra mettre en atout ses qualités de gestionnaire afin de remédier à la crise des réserves de la caisse de retraite.
14 Février 2021 – Nabil Laaroussi –