Assurance: Nécessité de renforcer l’intégrité du traitement des données en 2022

Au 31 décembre 2020, le secteur de l’assurance représentait le premier marché d’Europe, avec un résultat net de 9,7 milliards d’euros, selon le dernier rapport de l’ACPR sur « Les chiffres du marché français de la banque et de l’assurance 2020 ». L’ACPR est l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, adossée à la Banque de France, et en charge de l’agrément et de la surveillance des établissements bancaires, d’assurance et de leurs intermédiaires.

Nécessité de surveiller les données Data en 2022

Parallèlement, une augmentation de la quantité des données a été notée. Steve van den Berg, Vice President Southern EMEA chez Precisely, témoigne en ces termes: « Si des volumes de données plus importants permettent aux assureurs de prendre des décisions de souscription plus judicieuses, de nombreuses entreprises se heurtent toutefois au volume et à la variété des données disponibles, ainsi qu’à la vitesse à laquelle ces informations leur parviennent. » D’où la nécessité de « surveiller en 2022 et au-delà, parmi lesquelles la gestion des données, les investissements dans l’Intelligence Artificielle (IA), et l’IoT (Internet of Things). »

Le manque de gouvernance de ces données, noyées sous le volume croissant, et le surplus de ces informations, dans le secteur de l’assurance, implique cette nécessité de recentrer les efforts sur la gestion des données, pour conserver le but d’avoir une bonne qualité de ces données au final. Ainsi, le manque de contexte empêche les utilisateurs d’exploiter tout leur potentiel ; à savoir, les règles associées ou encore la sélection des « bonnes » données qui déterminent leur utilité dans le processus de souscription et, par extension, leur valeur dans la création et le maintien d’un portefeuille rentable. Un grand plus sera apporté aux compagnies d’assurance si on peut résoudre cela en intégrant des sources de données disparates et en les rendant disponibles où et quand elles sont nécessaires.

De plus, l’optimisation des processus de gestion de sinistre et la détection des fraudes à la tarification technique, deviennent une priorité conséquente à l’accélération des investissements dans l’IA pour les assureurs dans l’avenir. Déjà aujourd’hui, des capteurs IoT, sur des voitures, permettent de mieux comprendre les risques et sinistres, en exploitant les informations détaillées sur les habitudes de conduite et la localisation de ce dernier, et ainsi de meiux maîtriser la fraude déclarée de certains sinistres.

« Le RGPD européen (Règlement général sur la protection des données) continue d’évoluer à mesure que les affaires sont traitées par les tribunaux. Les régulateurs d’assurance cherchent de plus en plus à comprendre les modèles de risque appliqués par les entreprises qu’ils supervisent. À mesure que le volume des données utilisées par les assureurs augmente, l’examen réglementaire poursuivra également son intensification, ce qui impactera le secteur de l’assurance et ses clients. En 2022, les arguments en faveur de solides programmes d’intégrité des données ne feront que se renforcer. Le but à terme est d’aider les entreprises à instaurer la confiance dans leurs données, permettant ainsi aux utilisateurs de tirer des enseignements de leurs données en toute confiance. » rappelle Steve van den Berg

Rédaction 212assurances – 27 février 2022 – Sur inspiration du magazine ITR manager.com

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