Depuis le début de l’année 2022, le secteur des assurances connaît une baisse moyenne de 10% à la Bourse de Casablanca.
Il y a des gagnants et des perdants au contexte compliqué que nous traversons actuellement, marqué par la sécheresse, la guerre en Ukraine et l’inflation.
Le secteur des assurances fait vraisemblablement partie de la catégorie des perdants, celle pour laquelle les investisseurs craignent pour la rentabilité à court terme, en témoigne un retrait de 10% depuis le début de l’année de l’indice représentatif du secteur à la Bourse de Casablanca.
Pression sur les marges
Bien qu’affichant une résilience à toute épreuve, les investisseurs sont en effet sceptiques sur les perspectives à court terme. Plusieurs raisons sont évoquées : la baisse du pouvoir d’achat qui va peser sur les renouvellement, notamment dans les contrats d’épargne. Ces produits connaissent d’ailleurs un fort ralentissement de leur croissance au deuxième trimestre.
On cite également le chantier de l’AMO qui va déposséder les compagnies d’un trésor de guerre qui est l’assurance maladie dans ses versions de base et, enfin, les resserrements réglementaires introduits par la circulaire de l’ACAPS avec notamment la provision pour risques tarifaires.
Composé de trois compagnies (AtlantaSanad, Wafa Assurance, Sanlam) et deux des principaux courtiers du Royaume (AGMA et AFMA) ce secteur représente une capitalisation flottante de plus de 6,5 milliards de dirhams dans l’indice MASI qui est l’indice qui englobe toutes les entreprises cotées en Bourse.
François Olivier Edime – 212assurances – 19 août 2022