Farid Bensaid, Président de la FNACAM (Fédération Nationale des Agents et Courtiers de l’Assurance au Maroc) a reçu le plus gros de la profession de l’assurance pour partager les inquiétudes de la profession, car ça gronde dans les rangs des distributeurs …
A travers cette journée de partage de la profession et des distributeurs, Othman El Alamy, directeur par intérim de l’ACAPS, a rappelé que la FNACAM est la seule association des agents et courtiers d’assurances au Maroc, a avoir déposé les statuts de l’association en bonne et due forme. Ainsi, cela a été l’occasion de rappeler que seule la FNACAM est reconnue comme organe représentatif de la profession, repris de concert également par Bachir Baddou,Président de la FMSAR
La production moyenne des cabinets est aux alentours de 5 millions de Dhs … la profession souffre. Les agents semblent s’en sortir un peu mieux, avec une moyenne de 5,6 millions, en comparaison des 4,9 millions pour les courtiers (Chiffres fournis par l’ACAPS). Avec une moyenne de taux de commissionnement, tous produits confondus, de 14%, les cabinets sont inquiets.
Surtout que les nouvelles dispositions fiscales du PLF2023 peuvent pénaliser fortement ces indépendants de l’assurance. Cette décision est jugée inique, car il y a déjà un prélèvement fiscal effectué à la source par les compagnies. D’après Farid Bensaid, qui a pris « à bras le corps » le sujet, il semblerait que de bonnes nouvelles vont se faire connaître prochainement.
C’est donc avec le thème initial qui est « L’avenir du métier de l’intermédiaire d’assurance, solutions innovantes face à un marché en pleine mutation » que cette journée démarre sous l’égide de l’espoir d’un avenir meilleur.
M. Bensaid, dans son introduction, explique les points qui seront abordés durant cette journée. Ainsi, » Il est question de traiter les enjeux et défis actuels et des solutions recommandées dans un marché en pleine mutation. C’est également l’occasion de traiter tous les nouveaux aspects liés à l’activité, tels que les nouvelles conditions d’accès à la profession d’intermédiaires d’assurance, le projet de refonte du traité de nomination, la digitalisation, la souscription pour le compte d’autrui … »
La digitalisation a été abordée en point clé. Attestation automobile et constat amiable semblaient être les points noirs qui étaient à travailler pour la digitalisation. Mais cela évolue dorénavant dans le bon sens. A tel point, que les constats d’accident de la police et gendarmerie sont également en train de se digitaliser. Les forces de l’order vont même jusqu’à demander aux assureurs d’aller plus vite pour digitaliser les attestations d’assurance. Que des points positifs.
Mme Meryem Chami, Directrice Générale d’AXA Assurance Maroc, invitée à l’évènement précise: « On a besoin et on aura toujours besoin des distributeurs pour vendre et conseiller de l’assurance. Le digital sera toujours un outil pour accompagner les réseaux ».
Il semblerait qu’à l’issue de cette journée fédératrice, beaucoup de sujets auront été abordés … Et beaucoup d’espoirs et de solutions en accompagnement.
François Olivier Edime – 212assurances – 16 novembre 2022