Le gouvernement a pris à bras le corps de réformer le mode d’indemnisation des accidents corporels et c’est l’ACAPS qui a pris en charge le dossier.
Othman Khalil El Alamy, président par intérim de l’ACAPS, l’a annoncé lors des Rendez vous de Casablanca de l’Assurance «Le barème d’indemnisation actuel date d’il y a 40 ans et doit être revu pour tenir compte de l’inflation et permettre à nos concitoyens de faire face à l’augmentation du coût de la vie. Les assureurs ne doivent pas occulter cette problématique».
Avec l’inflation ambiante qui touche la sinistralité automobile, les compagnies vont également devoir gérer cette réévaluation des accidents corporels.
Mohammed Hassan Bensalah a lui déclaré que «Nous (les compagnies) faisons face à une hausse significative des coûts des sinistres du fait de l’inflation. C’est un phénomène qu’il faudra surveiller de près pour ne pas déstabiliser les résultats techniques alors que les marchés financiers ne sont pas en forme ».
Les débats promettent d’être passionnants entre l’ACAPS et la profession.
Pour El Alamy, il est temps d’initier la réflexion pour libérer les critères tarifaires et instaurer une vraie concurrence dans le secteur de l’assurance automobile obligatoire. «Je suis confiant dans votre capacité d’adaptation», a-t-il dit aux compagnies. Ceci apportera plus de concurrence et aura, on l’a vu dans les autres secteurs qui ont été libéralisés, un impact positif sur les prix.
Drôle de secteur où les prix baissent alors que les charges explosent….
212assurances – 18 mars 2023
