Tournant dans les relations économiques avec Israël: L’assureur français AXA a récemment annoncé son désengagement de plusieurs banques israéliennes. Cette décision est fortement influencée par la guerre à Gaza et les pressions internationales croissantes.
Cette information a été relayée par l’ONG Eko, pour le journal RFI, qui a suivi de près les investissements d’AXA dans des institutions financières israéliennes. Ces dernières sont accusées de financer des colonies illégales en territoire palestinien.
Un désengagement significatif
Entre fin 2022 et le printemps 2024, AXA aurait cédé plus de 20 millions de dollars d’actions dans ces banques, qui figurent sur une liste noire de l’ONU. Daphné Cronin, porte-parole d’Eko, a salué cette décision comme une victoire pour leur campagne de désinvestissement, affirmant qu’AXA a finalement été sensible aux pressions exercées par les militants pour les droits de l’Homme. Cette action s’inscrit dans un contexte économique difficile pour Israël, où les investissements étrangers ont chuté de 60% depuis le début du conflit, selon l’économiste Jacques Bendélac.
Contexte économique et géopolitique
La décision d’AXA intervient alors que le climat économique en Israël devient de plus en plus préoccupant. Des entreprises majeures, comme Intel, ont suspendu des projets d’investissement en raison de l’instabilité géopolitique. AXA a reconnu que la présence des banques sur la liste de l’ONU a été un facteur déterminant dans son désengagement, bien que l’entreprise n’ait pas détaillé les autres éléments ayant influencé sa décision.
Réactions et implications
Cette annonce a suscité des réactions variées. Les militants des droits de l’homme considèrent cela comme une avancée significative dans leur lutte contre le financement des activités illégales en Palestine. Les conséquences de ce désengagement pourraient être profondes pour l’économie israélienne, déjà fragilisée par des menaces de boycott et des tensions géopolitiques croissantes.
212assurances – 23 août 2024
