Coût et répartition des catastrophes naturelles au premier semestre 2024

Quelles sont les évolutions, les coûts et répartitions des catastrophes naturelles au 1er semestre 2024. Amélioration sensible de certains chiffres, mais cela reste encore alarmant.

Coût des catastrophes naturelles au premier semestre 2024

Le coût des catastrophes naturelles dans le monde a diminué au premier semestre 2024 par rapport à l’an dernier, atteignant 120 milliards de dollars (110,7 milliards d’euros). Cependant, ce montant reste plus élevé que la moyenne annuelle des dix et trente dernières années.

Seulement la moitié de ces dommages, soit 62 milliards de dollars (57,2 milliards d’euros), ont été effectivement assurés. Selon Swiss Re et Munich Re, les pertes assurées mondiales se situent entre 60 et 62 milliards de dollars sur les six premiers mois de l’année.

Répartition géographique et types d’événements

Les catastrophes naturelles liées aux conditions météorologiques, en particulier en Amérique du Nord, sont une fois de plus au premier plan. Les États-Unis représentent six des dix sinistres assurés les plus coûteux de la première moitié de l’année.

Les fortes tempêtes aux États-Unis continuent d’être la catastrophe la plus onéreuse pour le marché de l’assurance, avec des dommages de l’ordre de 34 à 37 milliards USD, soit 61% du total des pertes assurées. C’est la quatrième année la plus coûteuse de l’histoire pour des orages dans le pays.

Les autres événements majeurs incluent :

  • Le tremblement de terre de magnitude 7,5 qui a touché l’ouest du Japon en début d’année, causant 10 milliards de dollars de pertes dont seulement 2 milliards assurés
  • Les inondations qui ont frappé le sud de l’Allemagne en juin, avec des pertes estimées à 5 milliards de dollars dont moins de la moitié indemnisées
  • Les inondations dans plusieurs pays du Moyen-Orient en avril, avec 2,82 milliards USD de pertes assurées
Rôle du changement climatique

Le changement climatique est pointé du doigt comme la principale cause de l’augmentation des dommages liés aux catastrophes naturelles. L’enchaînement est connu : plus de chaleur, plus d’évaporation, plus de tempêtes, plus de dégâts. Les températures record observées dans le monde entier, notamment en Inde et en Arabie Saoudite, en sont une illustration.

Face à ce constat, Munich Re prévient que « le changement climatique entraîne des risques auxquels tout le monde devra s’adapter afin d’atténuer les pertes croissantes liées aux événements météorologiques ».

212assurances – 25 août 2024

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