L’ACAPS accélérateur de business en assurance sur tous les fronts

L’ACAPS ne s’endort pas, et travaille sur plusieurs dossiers pour inciter et accompagner le développement de l’assurance au Maroc. Des modèles africains sont également pris en compte dans l’étude de ces chantiers, comme les insurtechs du continent africain qui vont dans le sens de l’inclusion financière et de l’assurance inclusive.

En témoigne ce dernier événement de grande ampleur qui a eu lieu cette fin de mois d’octobre à Rabat, à travers la 2ème édition du Sommet BimaLab Africa Insurtech. Ce fut l’occasion pour 212assurances de partager quelques idées avec M. Abderrahim Chaffai, Président de l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS)

212assurances: Quel est le but recherché pour l’ACAPS à travers un événement de grande ampleur comme celui de Bimalab ?

A. Chaffai: Nous voulons qu’il y ait des solutions pour l’inclusion financière d’accès à l’assurance à une forte population, car, nous sommes convaincus que la technologie permet d’atteindre ces objectifs. La technologie permet de distribuer des produits à faible prime, et de toucher des populations éloignées des centres de distribution. C’est donc un double objectif, et nous investissons dans ce canal pour pouvoir réaliser ces objectifs.

212assurances : Le taux de pénétration est de 2,4% en Afrique, ces nouveaux marchés vont permettre d’accélérer le développement du volume de prime encaissé ?

A. Chaffai:On a un certain nombre d’expériences importantes en Afrique, et principalement au Kenya, et on voit que ces insurtechs font développer la micro-assurance à des populations éloignées . Notre rôle, c’est l’inclusion financière, et bien sûr, le développement du secteur, et c’est ce en quoi, nous intervenons en tant qu’accélérateur.

212assurances: On parle de MRH obligatoire au Maroc, cela fait-il partie de ces nouveaux marchés ?

A. Chaffai:Nous pensons que la multirisque habitation aura beaucoup de bénéfices pour les propriétaires et locataires de logements pour mieux les assurer contre un certain nombre d’événements. On a vu lors du tremblement de terre d’Al Haouz, que peu de gens étaient assurés ? Nous sommes en phase d’étude du projet, car cela ouvre des portes à certaines difficultés d’application. Comme par exemple, dans un caractère obligatoire, se pose la question de savoir comment vérifier que cette obligation est respectée. On a lancé un appel d’offre pour sonder certaines pistes de réflexion, mais on sait que ce chantier est long, il peut s’étendre sur une durée de 5 ans ou plus.

François olivier Edime – 212assurances – 03 novembre 2024

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