Couverture Spéciale RDV de Casablanca de l’assurance, L’École Supérieure d’Assurances ESA, en route vers une dynamique marocaine de la formation augmentée

11e édition du Rendez-vous de l’Assurance – Tandis que l’intelligence artificielle s’impose comme le grand thème de cette nouvelle édition, deux invités venus de France ont particulièrement retenu l’attention : Patrick Guézais, Président Directeur Général de l’École Supérieure d’Assurances (ESA), et Mikaël Maslé, Secrétaire Général de l’établissement. Leur présence ne doit rien au hasard. Au-delà de leur attachement aux grands rendez-vous de la profession, ils partagent une conviction forte : le Maroc est une terre d’avenir pour la formation en assurance.
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11e édition du Rendez-vous de l’Assurance – Tandis que l’intelligence artificielle s’impose comme le grand thème de cette nouvelle édition, deux invités venus de France ont particulièrement retenu l’attention : Patrick Guézais, Président Directeur Général de l’École Supérieure d’Assurances (ESA), et Mikaël Maslé, Secrétaire Général de l’établissement. Leur présence ne doit rien au hasard. Au-delà de leur attachement aux grands rendez-vous de la profession, ils partagent une conviction forte : le Maroc est une terre d’avenir pour la formation en assurance.

Vers une école de l’assurance augmentée

Depuis sa reprise de l’ESA il y a deux ans, Patrick Guézais inscrit son action dans un double mouvement : renforcer les fondamentaux du secteur tout en préparant les professionnels aux mutations technologiques. « L’intelligence artificielle va bouleverser notre métier, affirme-t-il. Le client final est de plus en plus informé, de plus en plus exigeant. Il faut donc que le niveau technique de l’assureur s’élève en conséquence. »

À ses côtés, Mikaël Maslé insiste sur une approche centrée sur l’intelligence augmentée plutôt qu’artificielle. « Nous pensons que ces outils ne remplacent pas l’humain, mais le valorisent. Encore faut-il former correctement à leur usage. Et cela passe par ce que nous appelons la forme-action, c’est-à-dire une formation appliquée, dynamique et opérationnelle. »

Une proximité franco-marocaine naturelle

Ce n’est pas un hasard si l’ESA regarde aujourd’hui avec insistance vers le Maroc. La proximité culturelle, géographique, mais aussi juridique entre les deux pays rend la coopération particulièrement fluide. À ce titre, l’ESA collabore déjà activement avec la CAPs (Confédération des Agents et Courtiers d’Assurance du Maroc), et envisage de s’ancrer davantage dans le tissu local.

L’idée d’un campus ESA au Maroc n’est plus un simple projet : c’est une opportunité stratégique en phase d’exploration concrète. « Le besoin est là, dans la formation initiale mais aussi dans la formation continue. Beaucoup d’acteurs marocains nous ont confié leur envie d’aller plus loin, et nous sommes à l’écoute », précise Patrick Guézais

Former pour anticiper, accompagner pour transformer

À l’heure où le secteur de l’assurance est appelé à intégrer des technologies disruptives tout en maintenant un haut niveau de confiance, la formation devient un levier stratégique. L’ESA, avec son expertise, entend bien accompagner cette transition de manière personnalisée et pragmatique.

Casablanca pourrait donc, dans un futur proche, accueillir une antenne de cette institution reconnue en France. Une passerelle de plus entre les deux rives, mais surtout un accélérateur de compétence pour les professionnels marocains, jeunes ou confirmés, désireux de maîtriser les nouveaux outils de leur époque.

212assurances – 19 avril 2025

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