Ce mardi 10 janvier, la Première ministre française Elisabeth Borne doit présenter publiquement la réforme des retraites, serpent de mer du gouvernement depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017.
D’abord favorable à une refonte en profondeur et à la création d’un système « universel » avec une retraite à points, le chef de l’exécutif soutient désormais le report de l’âge légal de départ à la retraite. Objectif affiché : ramener le régime des retraites à l’équilibre à horizon 2030.
`Le projet prévoit de décaler l’âge légal de départ à la retraite, de 62 à 64, voire 65 ans.
La réforme prévoit également la revalorisation des petites pensions, à hauteur de 85% du SMIC, soit environ 1.200 euros par mois pour une carrière complète. Toutefois, cela ne devrait concerner que les futurs retraités.
Tous les travailleurs actifs sont concernés par la réforme, y compris ceux qui bénéficient de régimes spéciaux ou d’un départ anticipé. Les seuls qui ne verraient pas leur âge légal de départ reculer sont les marins-pêcheurs, les salariés de l’Opéra de Paris et de la Comédie-Française. Toutes les autres « catégories actives » de la fonction publique (aides-soignants, policiers, personnel pénitentiaire, contrôleurs aériens) qui partent à la retraite cinq à dix ans plus tôt du fait de la pénibilité de leur travail, verraient l’âge de départ reculer proportionnellement au reste de la population. Pour les aides-soignants par exemple, l’âge légal pourrait passer de 57 à 60 ans, selon les Echos.
La réforme prévoit également la fin, progressive, des régimes spéciaux (SNCF, RATP, Industries électriques et gazières, Banque de France…)
212assurances – 10 janvier 2023